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Étonnants détritus voyageurs

Rien ne se crée. Rien ne se perd. Tout se transforme…

Plasticienne Voyageuse

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De la Méditerranée au Pacifique Nord, du détroit de Gibraltar au détroit de Béring, durant 6 mois, le Manguier brasse les flots de multiples mers et océans, sur plus de 11000 milles. Parti de Corse, le petit navire se retrouve en Alaska.
Au gré des escales, je choisis de glaner sur les grèves et les rivages des bribes de matière charriée par la puissance des courants, emportée par les aléas des intempéries ou déposée par une vie qui s’achève. Déchets de l’activité humaine, débris animaux ou végétaux, ces matières renferment toutes une histoire, paisible ou violente, celle d’un long voyage.

Cordages, flotteurs, bouées, nasses, bidons, tesson, chaussure, gant, tronc, branche, racine, écorce, planche, plume, écaille, poil, os…

Comment raconter la curiosité mêlée d’émotion des découvertes et des rencontres ? A quoi ressemble le sommet du globe ? Que trouve-t-on sous ces latitudes extrêmes ? De quoi est faite la terre que le soleil n’éclaire que six mois de l’année ? Qui peuple ces contrées ? Comment décrire l’odeur de la mer ? Le goût du vent ?

Je prélève sur les plages des morceaux d’objets en voie de désintégration qui appartiennent au paysage sans y avoir de place. Peints, collés, assemblés, retaillés, ils servent de support pour tenter de retranscrire une émotion, une idée, une pensée, un souvenir, une récurrence, une rencontre, une interrogation, une découverte, une retrouvaille.

Ce travail a fait l’objet d’une exposition à l’Hostellerie des Vins de Rognes, du 30 avril au 31 mai 2015.

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